Le château de Maison-Blanche

La première mention du lieu-dit de Maison-Blanche remonte à 1523, dans les documents des bénédictins de Saint-Maur. Il s’agissait alors d’une ferme. Le domaine est légué en 1623 à Nicolas de la Pome, proche d’un trésorier du roi, à la suite du décès de son oncle Nicolas Le Boindre, contrôleur des finances.

En 1710, Philippe II d’Orléans dit le Régent acquiert la propriété puis la cède à son valet de chambre Ponce Coche. En 1719, la propriété, d’une contenance de 53 hectares est close de murs dont il reste des traces. Elle passe ensuite à l’archevêque de Cambrai tout en restant inféodée au chapitre de Saint-Maur.

C’est dans ce château qu’Angélique de Froissy, fille illégitime de Philippe II d’Orléans épouse le comte Henri-François de Ségur en 1718, après avoir été élevée dans le château avec d’autres enfants naturels du régent.

Le pavillon de chasse situé dans l’enceinte de la propriété, ainsi que la chapelle édifiée tout près du château, n’existent plus. En revanche, le belvédère, utilisé par le maître des lieux pour entreposer les produits de ses chasses, a été déplacé et s’élève aujourd’hui sur la presqu’île du lac de Maison-Blanche.

Le château de Maison-Blanche à proprement parler a été édifié à une époque inconnue précisément, mais qu’on peut dater de la fin du XVIIIème siècle, à partir d’un bâtiment déjà existant : orné d’un fronton cintré, il connut de nombreux propriétaires avant d’être transformé en hôtel restaurant, à l’époque de la mise en vente et du lotissement du domaine, en 1929.

Le château accueille les collectionneurs de Gagny Association Philatélique jusqu’à sa rénovation en 2011 (réfection du ravalement avec un enduit à la chaux et réfection de sa verrière), grâce à laquelle il révèle aujourd’hui ses splendeurs d’antan.

Le château de Maison blanche se situe à Gagny, avenue du Château sur la place des Fêtes.

À lire aussi